Il arrive des moments dans notre vie où l’on désire se lancer dans des projets, mais on a peur. Peur d’échouer, peur qu’on se moque de nous, peur que ce ne soit pas parfait, peur de décevoir ou encore peur de réussir (et oui ça arrive). Mais la peur ne doit pas nous empêcher d’agir. Il faut agir malgré la peur, en fait, c’est ça le courage . Aujourd’hui, j’ai peur, mais j’y vais !
La peur qui paralyse
Je ne vais pas te mentir, cela faisait très longtemps que je procrastinais le lancement de mon podcast « un chemin vers soi » car j’avais peur. Peur de ne pas être à la hauteur, de ne pas être écoutée, de faire un flop. Mais finalement, c’est quoi le véritable risque ? Il est où le danger ? Au pire personne en m’écoute et j’aurais perdu du temps, un peu d’argent, mais au moins, j’aurais essayé. J’aurais osé et je n’aurais eu aucun regret, j’aurais même été fière de moi et donc augmenté ma confiance en moi. Alors quand on y pense, qu’est-ce que je risque ? Qu’est-ce que j’ai à perdre ? Parfois, on se fait une montagne des choses. Et on est tellement apeurée qu’on reste bloquée. Complètement paralysée. Mais aujourd’hui, j’ai choisi l’amour VS la peur. J’ai choisi de passer à l’action et d’avancer au lieu de rester figée. Alors me voici, en toute humilité, en toute simplicité, en toute authenticité.
Choisir son cœur et allez au-delà de sa peur
Ça doit faire plus d’un an que j’avais ce projet en tête, mais je ne passais pas à l’action. Pourtant, dans mes trips, c’est quelque chose que j’avais vraiment envie de faire. Pouvoir faire entendre ma voix, partager mes expériences, susciter des questionnements et inspirer. En fait, ces quelques mots résument tout simplement pourquoi j’ai voulu me lancer dans l’aventure de l’entrepreneuriat et du coaching. J’ai envie de laisser une trace. Alors, je vais peut-être en affoler certains qui pensent que c’est trop prétentieux, que je me la pète et au final qui suis-je pour « laisser une trace ». Eh bien tant pis, je prends le risque parce qu’aujourd’hui ce discours est aligné avec moi.
Ça n’a pas toujours été le cas, loin de là. J’ai mis du temps à l’accepter et à oser le dire à haute voix. C’est d’ailleurs ce qui m’a longtemps freinée, car même si mon désir était là, j’avais cette petite voix au fond de moi qui me disait, « mais qui es-tu ? » qui es-tu pour prendre la parole, pour laisser une trace. Tu es quelqu’un de lambda, d’ordinaire. Et avec le temps, à force de lecture, de réflexion et de discutions, j’ai commencé à me dire « et alors ? « . Pourquoi une personne dite « ordinaire » ne pourrait pas prendre la parole et faire entendre sa voix ? qu’est-ce qui me fait croire que ce que j’ai à dire n’est pas intéressant et puis d’ailleurs qui détermine que c’est intéressant ou pas.
Les fausses excuses
Forcement, ce changement de mindset ne s’est pas fait en un jour. Pendant de longs mois, je me suis trouvée un tas d’excuses. Aujourd’hui, j’ai deux métiers, donc mon emploi du temps objectivement est très chargée, j’ai déjà du mal à maintenir la régularité souhaitée sur mon compte instagram alors comment pourrais-je développer un autre média ? et puis les experts disent qu’il faut se concentrer sur un seul canal au départ pour ne pas s’éparpiller. Et c’est ainsi que j’ai construit tout un plaidoyer rassurant pour me déculpabiliser de ne pas faire ce qui me tenait à cœur. Mais ce n’est pas moi, c’est une pale version de moi, une version qui a peur, qui doute et qui se cache dans l’ombre. J’écoutais un podcast de Chloé Bloom récemment qui parlait du fait d’incarner son discours et qui on est. En me rattachant à ses « fausses excuses » je n’incarnais pas ma vérité, ni le message que j’essaie de faire passer aux personnes qui me suivent.
J'ai peur mais j'y vais : nouveau mantra
Au lieu de chercher toutes les raisons pour lesquelles je ne devrais pas lancer ce podcast et si je commençais à noter toutes les raisons pour lesquelles, c’est une bonne idée. Et si au lieu de me focuser sur le négatif, je cherchais des alternatives, des solutions pour rendre cela possible malgré le manque de temps, malgré mes autres contraintes ?
Je parle beaucoup de moi depuis le début et en même temps, je parle aussi peut-être de toi. Toi qui as un projet que tu gardes au fond de toi, dont tu ne parles pas ou alors qui reste à l’étape de projet parce que tu as peur. Peur de te lancer, de rendre tout ça concret. Alors, tu te trouves des excuses, tout comme je m’en suis trouvée un paquet avant d’enregistrer ce premier épisode. Sache que c’est normal et tu n’es pas seule. On a beau dire ce qu’on veut, mais bien souvent notre plus grand obstacle, c’est nous même, notre peur, tout simplement. Je ne sais plus qui disait cela, mais quand on a peur, c’est un indicateur qu’il faut y aller. Aujourd’hui, j’ai peur, donc j’y vais.
Pour approfondir cette thématique, découvre le deuxième épisode de mon podcast, Comment apprivoiser sa peur !